Mon parcours scolaire

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Mon parcours scolaire a été semé d’embûche. J’ai été en échec scolaire de nombreuses années car je n’aimais pas ce que j’apprenais. J’ai toujours eu de mauvaises notes tout simplement parce que les cours ne m’intéressaient pas ; donc je ne travaillais pas. Je n’avais pas confiance en l’avenir et je n’avais pas d’idée de futur métier qui me faisait rêver. 

La découverte du monde de la petite enfance

Puis j’ai commencé à m’intéresser au métier de la petite enfance et ça a été un déclic. Je n’ai jamais été en contact régulier avec des enfants mais j’ai réalisé un stage d’observation en crèche quand j’avais 15 ans et j’ai eu une révélation : pour la première fois de ma vie, je découvrais quelque chose qui m’animait et pour lequel j’avais un intérêt profond. Ce n’était pas simplement une attirance pour cet univers, j’étais tout à fait fascinée ! Fascinée par toutes les techniques que les auxiliaires de puériculture développent pour accompagner l’évolution de l’enfant. J’avais un tel mauvais rapport avec l’autorité et l’école que de voir toute la bienveillance dont on entourait les tout-petits m’a émue. 

Le monde de la petite enfance m’a vraiment émerveillée ! À l’époque, je pensais qu’une crèche était une simple garderie mais j’ai vite compris que c’était loin de la réalité. On ne gardait pas seulement les enfants, on les accompagnait dans leur éveil et leur développement. Et ça prenait un réel sens en moi.

Mon parcours scolaire

J’ai donc réalisé un CAP de la petite enfance et j’ai passé en amont mon BAFA. Tout s’est très bien passé, j’avais d’excellentes notes, je me plaisais en stage… je voyais que j’étais à ma place !

Une fois le CAP en poche, je me suis vite rendu compte qu’il me serait difficile d’évoluer dans mon métier. J’étais hiérarchiquement sous l’auxiliaire de puériculture et il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas faire. De plus, j’avais l’envie profonde de travailler à l’hôpital. J’ai alors naturellement continué mon parcours scolaire. Je n’ai pas tout de suite continué mes études car j’ai été jeune fille au pair pendant un ou deux ans dans plusieurs familles. J’ai pu commencer à mettre en place ce que j’avais appris auprès des enfants que je gardais, ce qui était très intéressant.

Inscription à l’école d’auxiliaire de puériculture

Mon envie de travailler à l’hôpital a refait surface et j’ai alors décidé de préparer le concours pour devenir auxiliaire de puériculture. Par manque d’organisation de ma part, j’ai visé une seule et unique école et j’ai préparé le concours un petit peu en dernière minute, ce qui m’a poussée à travailler d’arrache-pied, d’autant plus que mes dernières études me semblaient assez loin derrière moi… et pourtant j’ai obtenu le concours avec des notes excellentes à l’écrit et à l’oral. Vous dire que j’ai été surprise serait un euphémisme !

J’avais beaucoup travaillé certes, mais moi qui n’avais jamais été encouragée par mes professeurs, qui étais en échec scolaire et qui n’avais pas eu mon brevet des collèges, moi qui manquais d’estime de soi, je n’en revenais pas. C’était donc incroyable pour moi de réussir ce concours avec la chance de pouvoir obtenir un nouveau diplôme ! 

Ce que je retire de mon parcours scolaire

Ma vision de moi-même a totalement changé depuis ce jour. Cela m’a prouvé que j’étais autant capable que les autres de bien faire les choses et même à haut niveau ! J’ai donc continué à bien travailler tout simplement parce que je faisais ce que j’aimais, et depuis j’ai réussi tous les projets que j’ai menés jusqu’à maintenant.

Je suis donc entrée à l’école d’auxiliaire de puériculture à 17 ans et mon année fut exceptionnelle. J’étais une des meilleures de ma promo au niveau des résultats scolaires parce que cela me plaisait et que j’ai énormément travaillé. Ça m’a passionnée et j’ai compris que si on veut exceller dans la vie, il faut faire quelque chose que l’on aime.

Mon parcours professionnel

Après mon diplôme, j’ai tout de suite travaillé à la crèche de la maternité pendant trois semaines et j’ai ensuite obtenu un poste à la maternité de niveau 3 ; ce que je recherchais. J’y suis restée plusieurs années puis j’ai travaillé en chirurgie pédiatrique, en chirurgie cardiaque, en centre maternel… J’ai fait une très belle carrière d’auxiliaire de puériculture dont je suis très fière. 

Ce que je garde vraiment à l’esprit c’est que quand on fait ce qu’on aime, on peut vraiment exceller et devenir expert dans son domaine. Depuis que j’ai eu ce déclic, j’ai pris énormément confiance en moi. Je vous souhaite de vivre la même chose !

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